Pensée du mois : l’édito du coach – Deux années en une !

Le rythme de nos vies, avec leurs dimensions personnelle et professionnelle, procure deux occasions de considérer une année : l’année civile, celle (pour la plupart) des exercices fiscaux, et l’année universitaire, celle des échéances de nos jeunes enfants.

L’année universitaire, dont le jour de l’an est le 1er septembre, connaît souvent un relâchement ou un contre rythme à l’arrivée de juillet, avec les congés d’été. Les nôtres ou ceux des collègues… qui nous laissent parfois temporairement un peu de leurs responsabilités.

 

Et si nous nous servions de ces 2 années pour faire, au-delà d’un bilan à mi-parcours, un recommencement à contre-temps ?

 

Il n’est pas trop tard, par exemple, pour s’interroger sur les « bonnes » résolutions de début d’année, celles que l’on prend au moment de l’échange des vœux du 1er janvier. Est-ce que je m’en souviens, au fait ? Sinon, quand l’heure sera venue, je pourrais noter dans mon futur agenda celles de 2026. Mais en fouillant un peu dans ma mémoire, je n’aurai sans doute pas trop de difficulté à les retrouver.

 

Tiens ! Celle-ci par exemple, dont j’ai tenu l’engagement. Bien ! La case est cochée ! Et ensuite ?! Ensuite ? Ce serait peut-être bon de célébrer cette réussite, de la savourer. Après tout, n’est-ce pas là une occasion de fierté bien méritée. Surtout si je doute parfois de moi ou que je ne suis pas souvent satisfait en regardant davantage ce qu’il me reste à faire que le chemin déjà parcouru. Oh ! Non pas pour faire de l’autosatisfaction primaire, mais pour me conforter, me confirmer, me sentir solide pour poursuivre la route. Je peux même aller un peu plus loin et capitaliser : Quelle compétence ai-je développé à cette occasion ? Où puis-je la réinvestir ? Qui puis-je en faire bénéficier ? Quelle croyance parfois limitante est-elle venue confronter chez moi ? Ai-je expérimenté quelque chose qui fait exception ? Cette exception gagnerait-elle à être une nouvelle norme ?

 

Mais cette résolution-là, celle que je n’ai pas tenue, qu’est-ce que j’en fais ? Ce serait peut-être intéressant de savoir pourquoi je ne l’ai pas réalisée ? A moins que la question ne soit : pour quoi ?

Pourquoi ? Quelle est la cause de cette non-réalisation ?

  • Peut-être est-elle simplement en cours, pas tout à fait finie… Quels moyens est-ce que je me donne pour l’accomplir ?
  • Ou me manque-t-il un des 3 incontournables de toute action : qui fait quoi pour quand? Cette résolution ne dépend-elle que de moi ? Est-elle précisément définie ? A-t-elle une « date de livraison » ?
  • Ou bien, je ne m’en sens plus la capacité, la force. Est-ce que j’ose me l’avouer ? Ai-je pesé le bénéfice de persévérer par rapport à l’effort à déployer ? Ai-je pensé à me faire aider ? Par qui ?
  • Ou encore l’ambition est-elle trop grande ? Comment pourrais-je « couper en tranches » ma résolution pour que chacune des tranches soit digeste ?
  • Ou bien est-ce tout simplement inaccessible, lunaire ? Comme l’intention de départ était bonne, pourrais-je corriger l’attendu, le rendre réaliste ou réalisable ?

 

Ou pour quoi ? Cette non-réalisation a-t-elle rencontré un but particulier ?

  • Pour laisser d’autres priorités prendre sa place dans mon agenda ? Me suis-je seulement demandé si c’étaient de vraies priorités ou me suis-je laissé entraîner par un sentiment d’urgence ?
  • Pour me donner le temps de valider le bien-fondé de ma résolution ? Ai-je pris ce temps de réflexion ? Sinon quand vais-je le prendre ?
  • Pour préserver une forme d’écologie : la mienne ou celle de mon entourage ? Qu’est-ce qui m’empêche de renoncer si ce n’était finalement pas une « bonne » résolution ?

 

Et vous, de vos bonnes résolutions, lesquelles avez-vous accomplies ? Lesquelles sont en cours ? Lesquelles glissent vers l’oubli ? Et pour quels bénéfices explorés et assumés ?

 

Merci de vos retours.

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