Pensée du mois : l’édito du coach – Responsable

Être responsable, ce n’est pas tant avoir un titre sur une carte de visite, que « répondre de », rendre compte de ses actes, de ses comportements, de la gestion de ce qui a été confié (affaires, personnes, …). Ce n’est donc pas tant une distinction qu’une charge. C’est avant tout un devoir, une mission.

Depuis fort longtemps, j’ai conscience que les responsabilités qui me sont conférées sont étroitement liées à la confiance qui m’est accordée de les exercer.

Ce n’est que plus tardivement que j’ai compris que cette confiance accordée n’est pas seulement celle qui m’est donnée par l’autorité comp30étente. C’est également la confiance que je dois mériter de celles et ceux qui sont parties prenantes du champ de mes responsabilités. Ainsi lorsque j’étais manager puis dirigeant dans l’industrie, non seulement mes responsabilités me rendaient redevable de ma gestion, de mes actes et de mes comportements vis-à-vis de mon supérieur hiérarchique, mais encore, je devais en répondre devant mes collaborateurs (dont les IRP[1]), les clients, les fournisseurs, les pouvoirs publics (la loi et ses représentants).

Plus récemment encore, grâce au développement de ce que l’on pourrait appeler « la sagesse humaine », j’ai compris que je devais aussi rendre des comptes envers toute la chaîne des personnes qui subissent les conséquences directes ou indirectes de mes actes. Parmi celles-ci figurent les générations futures, et aussi la Création ou l’Environnement.

C’est pourquoi, depuis quelques années, le chemin de mon entreprise et le mien tendent vers toujours plus de responsabilité sociétale. Celui de mon entreprise (#RSE) et le mien, car comme le formulait Howard Bowen dès 1953, il en va de la responsabilité (sociale ou sociétale) des entrepreneurs. Car ce sont les hommes et les femmes qui font, et même qui sont les entreprises.

Pour adresser cette réalité fondamentale, il m’est apparu illusoire et trompeur de marcher seul. Le conflit d’intérêt est au seuil d’une telle démarche. Comment ne pas être tenté de se voiler la face sur un exercice partial de sa propre responsabilité ? Les colonnes des journaux sont remplies de cas démontrant que plus hautes sont les responsabilités, plus grandes sont les tentations de partialité, plus graves sont les conséquences. L’accompagnement dans une telle démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise et de l’entrepreneur est donc une nécessité incontournable pour un travail sérieux, honnête et fructueux. Heureusement, il existe aujourd’hui des organismes solides, appuyés sur une formation pertinente et reconnue.

Annoncer que SMARTCOACH est entré dans cette démarche RSE accompagné par Clair’Impact[2], c’est aussi exprimer son alignement avec ses valeurs, sa philosophie, ses engagements et l’offre globale de ses services, dans l’esprit de ce que résume Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

 

[1] IRP : Instances représentatives du personnel

[2] Clair’Impact : https://www.linkedin.com/company/clairimpact/posts/?feedView=all

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