Ce n’est pas le tout de vouloir quelque chose pour l’obtenir. Car si « vouloir c’est pouvoir » comme le rappelle Alfred de Musset, cet adage trouve bon nombre de détracteurs. A commencer par ceux qui, l’âge aidant, invoquent l’incapacité physique : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ». Il en est de même pour les personnes porteuses de handicap. Pour d’autres ce sont les moyens financiers qui empêchent de réaliser. Pour d’autres encore, c’est le temps, le savoir, la compétence, etc.
Pourtant, des milliers d’histoires vraies contredisent l’insurmontabilité de ces obstacles.
Qui n’a pas vu le film Intouchable, qui raconte l’histoire de Philippe Pozzo di Borgo, joué par François Cluzet, riche entrepreneur devenu tétraplégique et qui devra à son auxiliaire de vie, interprété par Omar Sy, de « vivre de nouveau » ?
Qui n’a pas vu A la recherche du bonheur où Will Smith incarne le vrai Chris Gardner, issu d’une famille modeste et qui tombe au plus bas, seul dans la rue avec son fils et 21 $, puis peu à peu se relève et fait fortune dans la finance ?
On connait Philippe Croizon, qui a traversé la Manche à la nage alors qu’il n’a ni bras ni jambe.
On connait Dorine Bourneton, paralysée par suite d’un accident d’avion, et qui est la première femme en situation de handicap, pilote de voltige aérienne.
La liste est longue, des héroïnes et des héros plus ou moins spectaculaires, parfois bien plus proches de nous, et qui défient les lois de nos croyances les plus limitantes et les plus enracinées.
Qu’y a-t-il donc de différent entre ces personnes apparemment comme tout le monde et celles qui les admirent, pantoises et visiblement impuissantes ?
Seulement 3 choses qui ne s’apprennent pas dans les livres de science ni à l’école, qui ne requièrent aucune compétence particulière, qui ne dépendent que de soi, qui ne sont pas réparties également entre tous mais peuvent s’acquérir, se développer :
→ La volonté. Pas simplement le désir ou l’envie. Pas juste « ce serait bien si… », ou « j’aimerais bien que… ». Mais une véritable volonté. Plutôt du genre « De toutes façons, je l’aurai ! ».
Comment la travailler ? Par exemple en creusant les bénéfices à atteindre cet objectif, et les bénéfices de ces bénéfices, … Et en explorant les déficits à ne pas l’atteindre, et les déficits de ces déficits, … Jusqu’à ce qu’il soit absolument évident qu’il ne pourra en être autrement, que l’objectif est inéluctable !
→ Le passage à l’action. En commençant par le Plus Petit Pas Possible dans la direction de l’objectif. Un pas après l’autre, sans s’arrêter, sans réfléchir trop, puisque la décision est prise et qu’elle a déjà été mûrement pesée.
Comment le travailler ? Par exemple en se fixant des jalons réguliers, au mois, à la semaine, voire à la journée si c’est plus évident. En établissant un Plan d’Actions. En assurant le suivi régulier de celui-ci. Il peut prendre la forme d’une to-do list (= liste à faire) où l’on vient barrer ce qui est fait et ajouter ce qui doit l’être.
→ La persévérance. Cette véritable ténacité pugnace qui fait qu’on ne lâchera pas. Il y aura peut-être des moments de doutes, de ras-le-bol, de découragement, de détresse même. Mais ces moments ne remettront pas en cause le projet, l’ambition, l’objectif. Puisque la volonté est présente, forte, définitive.
Comment la travailler ? Par le goût de l’effort, la célébration des petites victoires, la contemplation du chemin parcouru, les encouragements donnés et reçus, la focalisation sur la ligne d’arrivée, au début imaginée, futurisée, puis visualisée.
Et maintenant, si vous avez identifié votre prochain désir, projet, ou besoin. Allez-y ! Expérimentez dès aujourd’hui ! Et donnez-moi des nouvelles !!