La fin d’année universitaire signe également pour certains la recherche d’un emploi.
On peut préférer un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) pour se stabiliser, se lancer dans la vie professionnelle et dans la vie tout court, rassurer le futur employeur.
On peut aussi désirer des missions limitées dans le temps en Contrat à Durée Déterminée (CDD) ou en intérim, pour aller de projet en projets, ou s’investir à fond ici puis profiter de la vie ensuite.
Quoi qu’il en soit, rechercher un job est un véritable travail en soi. Et mieux vaut le considérer comme un emploi à temps plein pour maximiser ses chances. Il en est de même pour un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage en alternance.
Plusieurs axes sont à travailler dans ce parcours du combattant qui peut sembler décourageant, mais en réalité passionnant. Je n’en discuterai pas la priorité, car tous peuvent se mener de front ou nécessiter d’y revenir régulièrement.
- Se connaître soi-même, en tant que personne, sans se leurrer sur son tempérament, sa personnalité, son caractère. Depuis la « découverte » que les défauts sont des qualités qui ne poussent pas au bon endroit, il convient d’identifier dans quelle situation il est préférable de les utiliser. Être têtu et obstiné, n’est-ce pas aussi faire preuve de détermination et de persévérance ? Pour se connaître, au-delà du sentiment que l’on a de soi-même, le regard sans concession de ceux qui nous connaissent bien peut s’avérer un puissant outil. Dans les recrutements actuels, on est beaucoup plus attentif qu’autrefois au savoir-être, et plus conciliant sur le savoir-faire, car ce dernier s’acquiert … surtout pour les débutants. Quand il s’agira de parler de soi, le mieux pour convaincre, c’est d’illustrer par des exemples de situations concrètes et vécues.
- Construire son réseau. Entendons-nous bien : avoir un réseau, c’est autre chose qu’être sur les réseaux. Il s’agit en réalité de rencontrer et lier connaissance avec des personnes (physiques) et pas seulement de converser avec elles au travers d’une plateforme digitale. Le « réseau » professionnel en vogue est LinkedIn. Mais le réseau d’un candidat, ce sont les gens avec qui il est entré en contact et maintient le lien. Quoi de plus surprenant qu’un jeune dont on apprend qu’il recherche un stage, un contrat d’alternance ou un job, uniquement par l’un de ses parents qui publie un post pour vanter ses mérites ou quémander un entretien à sa place ? Pour le candidat, mieux vaut avoir une démarche de réseautage précoce. Dans la vie professionnelle, la relation, c’est la vie ! A l’instar d’un jardinier qui prépare le terrain, sème, arrose, protège et récolte enfin, constituer son réseau est un travail sur le long terme qu’il vaut donc mieux démarrer très tôt, à tout moment et en tout lieu. Un recruteur sera plus enclin à embaucher quelqu’un qu’il connait déjà, que la fille très recommandée par l’ami du cousin d’un ami !
- Cultiver sa spécificité. Les recruteurs recherchent la perle rare qui épouse au mieux le poste, l’entreprise et le contexte plutôt que le couteau suisse qui saurait s’adapter à tout, mais sans réelle conviction ni consistance. Faire le choix d’ouvrir largement le spectre de ses « possibles » n’est donc pas forcément opportun. Au moins dans un premier temps. La croyance limitante que le poste de rêve n’existe peut-être pas se heurte à une heureuse réalité : il suffit d’en trouver un seul. S’il est possible qu’il existe (évitons les projets lunaires), mettre toute son énergie à le trouver est un gage de réussite pour l’obtenir.
Bien sûr, être accompagné dans ses recherches ne peut que booster le processus.