Relecture

L’occasion m’a été donnée récemment de relire mon parcours professionnel.

Non ! Je n’ai pas effectué de Bilan de Compétence.

Non ! Je n’ai pas fait les exercices de Saint Ignace de Loyola.

Ni une thérapie brève en Pratiques Narratives.

Encore que chacune de ces propositions me parait très enrichissante. Et pour peu que l’on soit ouvert à ces différentes sensibilités, ce sont autant d’expériences qui méritent d’être vécues tant elles peuvent apporter, sans craindre de dommage.

 

Parcours de Coach®

Ce voyage intérieur est disponible en podcast en suivant ce lien. Je l’ai réalisé grâce à David Eugène Marion, coach et homme de média, dont le talent mérite d’être salué.

C’est un exercice exploratoire tout à fait passionnant. Il permet d’écrire autrement l’histoire que l’on croit connaître le mieux : la sienne. Car il y a des ponts entre les événements ou périodes de notre propre vie, que nous ne faisons pas spontanément. Le questionnement d’un autre peut venir interroger des passages de notre existence qui en disent long sur nous-mêmes.

Ce n’est bien sûr pas un scoop pour un coach, encore moins pour un superviseur de coach, puisque c’est la base du métier. Mais ce qui m’a surpris cette fois, c’est que je ne m’y attendais pas. C’est certainement ce que l’on appelle la sérendipité.

Qu’y ai-je découvert ?

 

Pas de prédétermination

Issu d’une famille modeste où la prudence professionnelle était fortement ancrée, rien ne me destinait à me lancer dans une activité professionnelle d’indépendant. Les 25 premières années de ma carrière se sont déroulées dans la sécurité voulue du salariat, avec pour principal souci celui de « bien faire mon travail » et l’attente docile d’une progression hélas un peu lente.

Il a fallu de puissants leviers agissant comme des béliers pour enfoncer les portes de cette sécurité et d’une sorte de résignation, pour franchir avec audace le Rubicon de l’entrepreneuriat et lancer mon activité de coach, puis de superviseur.

 

Les leviers ? Tout d’abord la certitude profonde d’être à ma place ailleurs, dans un autre job, dans une autre réalité. Puis celle d’avoir rencontré un mentor, qui a déjà tracé la route, ou la révèle comme accessible. Ensuite le caractère insupportable d’une vision à 10 ans, « et si rien ne changeait ? ». Et enfin la futurisation plus qu’enthousiasmante d’une vocation assumée.

La formation, le business model, la stratégie commerciale, le tissage du réseau ne sont alors que des jalons sur un parcours qui conjure la route qui semblait toute tracée, et ainsi sortir de l’ennui et de l’épouvante d’un remords annoncé.

 

Jamais trop tard pour tenter

Ingénieur à 25 ans, prié de trouver un nouveau job à 30 ans, breveté pilote privé à 40 ans, coach professionnel indépendant à 50 ans et auteur de mon (premier) livre à 60 ans. La vie peut apprendre qu’il n’est finalement jamais trop tard pour oser réaliser ses rêves ou au moins ce qui est nourri à l’intérieur et qui mérite d’être accompli. Il faut juste essayer !

La Coupe du Monde de Rugby nous a donné le spectacle éblouissant de ce sport où parfois, tout peut se retourner, rien que dans les dernières minutes.

 

Les clés ? La détermination Le sang-froid. La lucidité positive. La persévérance. Le soutien d’un fan club.

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